Sculptures métal
Le métal m’a toujours fasciné — par sa force, sa résistance, mais aussi par la tension silencieuse qu’il porte en lui.
Avant qu’il ne prenne forme, tout commence par un dessin, une idée en équilibre entre rigueur et intuition. Puis vient la maquette, un premier dialogue entre la main et la matière. Le choix du métal — acier Corten, inox ou autre alliage — s’impose ensuite comme une évidence, tout comme celui de la finition, qu’elle soit brute, polie ou satinée.
Pour les sculptures de grande dimension, les technologies de pointe — découpe laser, jet d’eau ou plasma — deviennent des alliées indispensables. Mais l’agrandissement n’est jamais un simple changement d’échelle : en grand, l’espace se transforme, l’émotion change de densité.
Travailler le métal, c’est entrer dans une relation d’écoute et de confrontation. Le matériau se laisse apprivoiser, mais il garde sa mémoire, sa volonté propre. De cette tension naît un dialogue intime où la main de l’artiste ne domine pas, elle compose.
Enlacement
- (2016)
- Acier inox ou acier noir ou acier corten
Complicité fusionnelle
- (2018)
- Acier Corten et verre
Toi et moi
- (2016)
- Acier noir mat
Force et grâce
- (2017)
- Acier Inox satiné et acier noirci mat
Bal des anneaux
- (2017)
- Acier Inox poli et acier noir mat
Grand-Large
- (2017)
- Acier Inox brossé et poli
Trésors naturels
Cette approche est plus contemplative.
Elle consiste à marcher longtemps, les yeux tournés vers le sol, à la recherche d’éléments qui déclenchent en moi une émotion — un bois, une racine, une pierre.
J’ai sillonné de nombreux pays et découvert, par exemple, des bois dans le désert marocain, aussi durs que la pierre et façonnés par le temps de manière presque parfaite.
Certains fragments, comme les souches mortes, me bouleversent particulièrement : elles portent en elles les traces de leur histoire — sécheresses, maladies, tempêtes, parfois même l’empreinte silencieuse des guerres.
Les travailler exige une profonde retenue : il s’agit moins de transformer que d’accompagner.
Quant aux galets et aux pierres, ils sont tous uniques dans leur forme comme dans leur couleur.
Ils sont le résultat patient de multiples forces naturelles — la mécanique des roches, l’érosion, l’eau, l’exposition au soleil.
Devant cette richesse déjà inscrite, mon rôle est de ne pas trop intervenir, afin de préserver la beauté de leur surface.
Chimère
- (2017)
- Souche de bois et acier inox
Résurrection
- (2022)
- Chêne de plus de 500 ans et aluminium (face 1)
Résurrection
- (2022)
- Chêne de plus de 500 ans (face 2)
Souffrance
- (2018)
- Bois du désert marocain
Sécheresse
- (2021)
- Bois du désert
Danse africaine
- (2017)
- Lierre grimpant
Sculptures murales
L’éventail
- (2018)
- Acier noirci et boule inox
Météorites
- (2021)
- Acier inox et aluminium
Contrainte
- (2019)
- Acier Inox, acier bleui à l’acide et soudure
Hercule
- (2018)
- Bois marocain fossilisé
Suspension
- (2017)
- Bois et acier inox
Déséquilibre
- (2016)
- Acier et acier inox
Solitude
- (2014)
- Pierre acier et soudure
Hécatombe
- (2016)
- Bois, pierre et soudure
L’appui
- (2016)
- Acier inox et acier noirci
Chaos Structuré
- (2016)
- Acier rouillé et acier inox
Mariage de matières
- (2015)
- Pierre et écorce
States Contemporaines
- (2015)
- Acier inox
Le boulier
- (2014)
- Pierre, ardoise et boule sacier
Instrument imaginaire
- (2015)
- Acier, Acier inox, et soudure
Turbines
- (2017)
- Acier inox et verre