Ecoles primaires, secondaires et gymnasiales à La Chaux-de-Fonds.
1967-1971
Ecoles techniques supérieure de Genève (section architecture).
1971-1972
Centre de recherche d’Urbanisme de Paris.
1972-1975
Architecte urbaniste au service de la ville de La Chaux-de-Fonds.
1976
Reconversion dans la société horlogère familiale « Le Phare ».
1982
Lancement de la marque Jean d’Eve
1985
Création de la galerie d’art Jean d’Eve pour appuyer le slogan de la marque « L’Art et le Temps ».
1992
Vente de l’entreprise Le Phare Jean d’Eve.
1992-1996
Directeur général de cette entreprise.
1996-2005
Directeur de la filiale suisse Festina et plus tard de l’entreprise Candino également.
2006-2013
Directeur général de toutes les entités industrielles et commerciales suisses du groupe Festina (six).
Peintre Sculpteur
2014
Peintre et sculpteur.
16.05. - 29.05 2015
Qualification avec une œuvre au concours d’Arts Plastiques Fernand Léger à Port de Bouc France.
05.09. - 10.10. 2015
Première exposition, Galerie Tour de Diesse à Neuchâtel en Suisse
04.10. - 08.10 2015
MAG 11ème Salon d’art contemporain Montreux en Suisse. Exposition individuelle à la Galerie « Accrochage »
12.03. - 20.03 2016
Regio ART à Lörrach Allemagne. Exposition collective à la Galerie « mainArt »
28.05. - 05.06.2016
Exposition collective à la Galerie « mainArt » à Lengnau en Suisse.
09.10. - 13.10.2016
MAG 12ème Salon d’art contemporain Montreux en Suisse. Exposition collective à la Galerie « mainArt »
30.11. - 04.12.2016
Foire Internationale d’Art Innsbruck Autriche. Exposition collective à la Galerie « mainArt »
24.08. - 23.10.2017
Qualification à la Biennale de Montreux.
04.10. - 16.12 2017
Exposition individuelle à la Galerie Ferrari à Vevey Suisse
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Jean-Claude Schwarz
Mises en perspectives
Diplômé de l’Ecole technique supérieure de Genève en 1971, il complète son cursus au Centre de recherche d’Urbanisme de Paris avant d’occuper le poste d’architecte urbaniste au service de la Ville de La Chaux-de-Fonds. Tout à la fois, créatif, téméraire et entreprenant, il se destine à embrasser une carrière d’architecte. Pourtant, en 1976, Jean-Claude Schwarz met de côté ses aspirations et une partie de ses rêves professionnels pour bifurquer et rentrer dans l’entreprise d’horlogerie créée par son père, Le Phare. Comme il l’évoque, c’est par esprit de famille qu’il prend cette direction suite à un changement d’orientation de son frère cadet. Si les projets de Jean-Claude ont été contrariés, son élan et la vitalité qui le caractérisent ne sont pas touchés ; il crée en 1982 la marque Jean d’Eve. Novatrice, ambitieuse, la société signe la réalisation d’une collection de garde-temps complexes et audacieux. Afin de soutenir le caractère novateur et artistique de la marque appuyée par le slogan « L’art et le temps », l’entrepreneur ouvre une galerie d’art. Il y expose de grands noms de la scène artistique ; Yvan Moscatelli, Charlélie Couture…pour ne citer qu’eux.
Ce parcours dans le monde horloger conduit Jean-Claude, entre 1982 et 2013, à gravir tous les échelons d’une carrière d’exception, jusqu’à assumer les plus hautes fonctions et responsabilités au sein des nombreuses entités industrielles et commerciales du groupe Festina en Suisse.
S’il a aujourd’hui remisé costume, cravate et agenda surchargé, ce n’est certainement pas pour se languir dans une retraite béate, mais bien pour continuer l’œuvre initié voici une quinzaine d’années déjà. A savoir, peindre et sculpter.
De son atelier d’artiste, Jean-Claude Schwarz laisse libre cours à l’imaginaire pour donner vie à des sculptures si délicates qu’elles suggèrent la complexité des pièces d’horlogerie. Si émouvantes qu’elles entraînent le regard bien au-delà du visible et du matériel. Les sculptures de Jean-Claude nous rappellent l’éphémère et l’impermanence de ce qui nous entoure. De matériaux glânés ici et là, au gré de ses balades dans la nature qu’il chérit, l’artiste sublime la surface âpre d’une pierre, les aspérités d’un morceau de bois. Il met en scène chaque trouvaille pour composer quelque mélodie, donnant ainsi naissance à un nouveau morceau de vie. Sculpteur de la matière, sans doute. Sculpteur du temps, il l’est aussi. Mû par une frénésie créative, l’artiste évoque au travers de son travail un besoin de faire face, de construire et de progresser, quelles que soient le embûches présentes sur le chemin.
Et c’est dans un geste sûr, soutenu par le plaisir et une soif sans limite de construire que l’artiste passe du ciseau au pinceau. Lorsqu’il peint, Jean-Claude part à la rencontre de son vécu, de son présent aussi. Le trait est tendu, précis. La peinture évoque tour à tour des chemins de vie accidentés, les affres de la souffrance, une attente anxieuse, mais aussi les paroxysmes de la quiétude, l’évasion d’une pensée libre et curieuse ou encore les bonheurs simples du quotidien. Sur la toile, les compositions jouent en permanence avec la lumière ; la peinture est sobre ; elle tend vers l’abstraction, profonde et minutieuse.